SAVON LE VIGNERON - bois de rose, citron et sauge // SAVONNERIE DES DILIGENCES
SAVON LE VIGNERON - bois de rose, citron et sauge // SAVONNERIE DES DILIGENCES
SAVON LE VIGNERON - bois de rose, citron et sauge // SAVONNERIE DES DILIGENCES

SAVON LE VIGNERON - bois de rose, citron et sauge // SAVONNERIE DES DILIGENCES

$6.99

 

Un savon au parfum suave, boisé, terreux et légèrement acidulé, qui célèbre l’amour de la vie et de ses plaisirs. En plus d’être hydratant, ses huiles essentielles lui confèrent des propriétés réparatrices cutanées, antibactériennes et toniques de l’humeur. Son utilisation stimule la circulation sanguine et est appropriée pour le soin du visage. Un savon qui plait à tous et qui se déguste comme un bon vin!

Note du savonnier : Le défi de ce savon a été de recréer les arômes du vin pour en faire le savon officiel de la Fête des Vendanges Magog Orford.

Un savon 100 % naturel à l’huile d’olive et fabriqué à la main au Québec.

Ingrédients : Huiles (olive, coco biologique, cire d’abeille), eau, hydroxyde de sodium, huiles essentielles de bois de rose, de citron et de sauge.

Suivez l'odeur de la légende du Vigneron!

LE VIGNERON

Aimé Lavigne, vigneron français de père en fils, amoureux de la nature et des traditions, nourrissait le projet, avec sa femme Rose Labrise, de racheter un jour les terres ancestrales. Homme de rituel, il approchait les vignes gorgées de soleil avec recueillement, tendant la main vers chaque grappe de manière presque religieuse. Son père, Pierre Lavigne, homme pragmatique et aux opinions tranchées, adhérait à la manière PPP – Plus de Profit Possible. Il pressait le fruit, et son fils, pour en retirer le plus de jus possible. Son projet de mécaniser le vignoble mettait Aimé hors de lui. Suite à de maintes et vaines discussions, Aimé décida de fuir père et terre pour gagner le Québec, accompagné bien sûr de sa douce Rose.

Ils choisirent de s’établir dans le terreau fertile des Cantons-de-l’est, où quelques opiniâtres vignerons avaient commencé à prouver au monde entier, qu’en dépit de l’hostilité du climat, il était possible de produire de l’excellent vin au Québec.

L’été venu, le couple travaillèrent d’arrache-pied. Les quelques vignes plantées par l’ancien propriétaire donnèrent un vin rouge suave, terreux, légèrement acidulé. Rose avait trimé dur pour planter plusieurs variétés de rosiers exotiques, prisant le subtil mélange de la vigne et de la rose, des arbustes divins à ses yeux. Avait-elle donné plus qu’elle en était capable mais l’hiver venu, notre Rose, supportant difficilement le froid, attrapa une pneumonie. Elle se flétrit, fana, et succomba.

L’Aimé attendit l’été pour enterrer sa Rose dans le jardin, au coeur des vignes mais, sans elle, il n’eut pas le courage de prendre un grand soin du vignoble. Aux premiers signes de froid, alors que les vignerons doivent allumer des milliers de petits feux pour préserver les raisins du gel, Aimé perçut une chaleur inhabituelle, exactement où il avait enterré sa Rose. Durant l’hiver, il réalisa aussi que la neige y fondait plus rapidement. 

Cette année-là, que Bacchus soit loué, la récolte fut gargantuesque et la cuvée savoureuse, par sa rondeur en bouche et ses effluves de rose musquée.

Pour Aimé, il devint vite évident que sa Rose restera éternelle, se prolongeant sous ces palais audacieux, s’arrêtant à un vignoble soigné à la manière d’autrefois.