SAVON LE LIQUORISTE - Savon anis étoilé // SAVONNERIE DES DILIGENCES
SAVON LE LIQUORISTE - Savon anis étoilé // SAVONNERIE DES DILIGENCES
SAVON LE LIQUORISTE - Savon anis étoilé // SAVONNERIE DES DILIGENCES

SAVON LE LIQUORISTE - Savon anis étoilé // SAVONNERIE DES DILIGENCES

$6.99

Ce savon hydratant, aux vertus stimulantes de l’humeur, vous rappellera sans doute quelques bons souvenirs caractéristiques à la boisson d’anis, soit le Ricard ou la Sambuca. Son odeur est enivrante et gourmande, de quoi vous ouvrir l’appétit!

100g

Truc du savonnier :

La Savonnerie des Diligences est actuellement en période de transition vers un mélange d’huiles de canola et de tournesol 100% canadiennes en remplacement de l’huile d’olive qui composait la grande majorité de nos produits. Jusqu’à la fin de cette période de transition, il nous sera impossible de mentionner si le produit envoyé sera à base d’huile d’olive ou d’huiles de canola et de tournesol. Merci de votre compréhension!

Ingrédients : Huiles (canola biologique, coco biologique, tournesol biologique, cire d’abeille), eau, hydroxyde de sodium, huile essentielle d’anis étoilé, oxyde de fer (rouge)

LA LÉGENDE DU LIQUORISTE

L'histoire se passe en 1922, dans le canton de Potton, bordant la frontière américaine. Émilien Vallée, fermier de métier, et surtout buveur invétéré, se retrouva aux prises avec ce que les gens de la vieille génération appelèrent la prohibition. Un dur moment pour les gros buveurs, l’alcool étant quasi absent des tablettes des « magasin général » de l’arrondissement. Émilien, le gosier à sec, entreprit de fabriquer lui-même son alcool frelaté, qu'il appelait son « jus de planche ». Et pour cause ! Sa recette consistait à macérer de l'alcool de piètre qualité dans des barils en chêne ayant contenus du whisky. Cette pseudo-boisson s'envolait au noir comme de petits pains chauds. Le commerce illicite d'Émilien devint rapidement si florissant qu'il vendit veaux, vaches et cochons pour investir dans sa production. Même les américains traversaient la frontière pour se procurer de ce liquide aromatique préparé par celui qui se valut le surnom « The Red nose man ».

Bientôt à court de barils, il se rendit de toute urgence au port de Montréal en acheter un lot en provenance d'Europe. Dès son retour, fébrile, il les ouvre pour y verser sa boisson à 45% d’alcool et, surprise, une odeur de réglisse vient chatouiller ses narines. Son carnet débordant de commandes, Émilien n’a pas le choix, il devra utiliser ses nouveaux tonneaux, malgré l’odeur d’anis étoilé. Il baptisât son nouveau mélange, Le pique-nez, sans réaliser qu’en utilisant ces barils en bois de réglisse, il inventa une liqueur anisée. Tous ceux qui goûtaient cette boisson la savouraient pour son goût particulier. Et, bien sûr, Émilien ne donnait pas sa place pour avaler des lampées du liquide ambré sous prétexte d’en vérifier le goût !

Sa réputation se répandit si bien qu’une fois la période de prohibition terminée, il porta en toute légalité le titre de liquoriste.